Angélique Bègue expose ses peintures à la Bibliothèque universitaire de lettres, Nancy
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Il s'agit des Saintes martyres Barbe et Catherine.
© Angélique 2007 - n°175
Icône format 21x30 cm - tempéra sur bois
détail
Ces deux saintes sont vêtues d’un costume où s’est exprimée toute ma fantaisie d’artiste. Leurs vêtements semblent ruisseler d’or et d’argent. J’ai voulu associer ici « terrestre » et « divin ». Leur port de tête altier correspond autant à celui des dames nobles qu’à celui des saintes femmes.
Vous pouvez trouver en même temps, dans cette icône baroque, des formes réalistes, une perfection des tons fondus et une large touche d'impulsivité de ma part.
La personne qui en a fait acquisition m'a fait ce môt superbe en la recevant :
... j'aime particulièrement l'esthétique de cette icône, la sensualité de la posture, un peu déhanchée, des deux femmes, leur attitude martiale, le chattoiement de leurs vêtements, la force qui émane d'elles. Autant j'avais besoin d'offrir de la douceur et de la tendresse à mon exubérante et terrible amie, autant j'ai besoin d'offrir une grande force terrienne à ma femme, toujours un peu diaphane et souvent trop légère face aux épreuves de sa vie. Et deux saintes comme çà, c'est un renfort de poids, surtout peintes comme des lansquenets du 16ème siècle portant leurs mousquets (je donnerais bien, comme troisième titre, "les lansquenettes"). Et j'aime aussi le côté "excentré" de la composition qui donne un petite touche du style "au détour du chemin", qui va tout à fait aux circonstances. Pour moi comme pour ceux qui me sont chers, tout se passe "au détour du chemin". Et c'est là la vraie manière de vivre, accepter et louer pour les mille et un évènements fortuits de notre vie. Les rencontes précieuses comme les coups de masse qui nous forgent.
Merci à lui
Cette icône raisonne beaucoup en moi.
Chacun a besoin d'être protégé(e) dans sa vie.
© Angélique 08/2008 - n°197
Icône format 18x25 cm - tempéra sur bois
Son image est souvent représentée sur les portes d’iconostase où, depuis le Moyen Age, elle apparaît comme protectrice contre les puissances du Mal.
Anecdote : les orthodoxes grecs ont une vénération particulière pour Sainte Marina que son icône montre repoussant un démon. Les prêtres surveillent particulièrement cette icône dans leurs églises parce qu'ils ont constaté que des gens qui viennent s'incliner et prier devant elle sous prétexte de vénérer Sainte Marina sont là, en, réalité pour présenter des demandes au démon présent sur l'icône.
Écrire cette icône fut pour moi un acte important.
Comme pour Andrei Roublev, traiter ce thème est une gageure.
Pour ceux que cela intéresse, un film superbe raconte la vie de cet artiste :
"Andrei Roublev" d'Andreï Tarkovski - Un artiste peintre d'icônes au XVe siècle tente de prouver que l'art est à l'avant-garde de toute transformation.)
© Angélique 07/2008 - n°196
Icône format 18x25 cm - tempéra sur bois
Le mot Trinité désigne Dieu, unique, en trois personnes, Père, Fils et Esprit Saint.
Le Père : Il est « celui qui est éternel ».
Le Fils : le Verbe ou la Parole de Dieu
Le Saint-Esprit signifie « avocat, intercesseur » et se distingue du Père et du Fils.
Toute cette symbolique peut avoir une résonance dans la vie de tous les jours.
Notre-Dame des Douleurs (aussi appelée Notre-Dame de la Miséricorde, Notre-Dame du Soledade, Notre-Dame des Angoisses, Notre-Dame des Larmes, Notre-Dame des Sept Douleurs, Notre-Dame du Calvaire ou encore Notre-Dame du Pranto)
© Angélique 05/2008-n°190
Icône format 15x21 cm - tempéra sur bois
Le culte à la Mater Dolorosa apparait officiellement en 1221, au Monastère de Schönau, en Allemagne. En 1239, dans le diocèse de Florence en Italie , l'Ordre des Servites de Marie (Ordo Servita) fixe la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre. Ce titre doit son nom aux sept Douleurs traditionelles de la Vierge Marie :
La prophétie de Simeon sur Jésus (Lc, 2, 34-35)
La fuite de la Sainte Famille en l'Égypte (Mat, 2, 13-21)
La disparition de Jésus pendant trois jours au temple(Lc, 2, 41-51)
La rencontre de Marie et Jésus sur la via dolorosa (Lc, 23, 27-31)
Marie contemplant la souffrance et le décès de Jésus sur la Croix (Jn, 19, 25-27)
Marie accueille son fils mort dans ses bras lors de la déposition de Croix
Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau.
La Vierge Orante, priant les bras levés a donné la célèbre icône de la Vierge du Signe.
© Angélique 05/2008-n°189
Icône format 18x23 cm - tempéra sur bois
Ce type est définitivement fixé au XIème siècle. Marie est figurée en orante, les mains levées dans le geste antique de la prière, et porte un médaillon du Christ enfant sur la poitrine. L'image s'inspire d'un passage du prophète Isaïe (7,14) : "Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici, la jeune fille est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel". C'est donc l'image prophétique de l'Incarnation.
L'icône retrace le moment de la première rencontre de Saint Sozyme avec la Sainte, qui vient de couvrir sa nudité avec son manteau. Tout prêtre qu'il est, le moine se prosterne devant celle qu'il considère comme plus parfaite que lui, dans une attitude de totale adoration devant le mystère de la conversion et de la sanctification de l'ancienne pécheresse.
En effet, la courtisane de jadis est devenue un être transfiguré. Le décharnement de Marie et sa quasi-nudité manifestent en elle une nouvelle beauté toute céleste. Cette beauté lui vient du Christ qui la bénit depuis la voute Céleste. Marie est tournée vers Lui, les deux mains levées en signe d'intercession. dans son attitude et l'élévation de son genou, elle ressemble à Saint Jean Baptiste, ange dans la chair et habitant le désert.
© Angélique 04/2008-n°187
Icône format 18x23 cm - tempéra sur bois
Ma nouvelle icône que j'ai "écrite" avec tant de plaisir ...
© Angélique 03/2008 - n°185
Icône format 15x21 cm - tempéra sur bois
Le geste calme et tendre de l'Enfant enlaçant le cou de sa Mère, que l'on voit sur l'icône de la Vierge de la Tendresse avec un fond bleu (voir icône n°171), devient ici une manifestation agitée, presque violente, de l'amour filial.
Le blanc du vêtement du Christ symbolise la pureté.
détail
Je continue dans ma démarche de connaissance des femmes.
Il s'agit ici de deux saintes que j'ai voulues richement habillées, avec des tissus fins et chamoirés.
J'ai ainsi pu aller dans le détail des borderies, des passementeries qui donnent chaleur et chatoiement à cette oeuvre.
A nouveau, j'ai travaillé le côté baroque de mon expression graphique en tentant les effets dramatiques, l’exubérance sans vouloir tomber dans le style pompeux.
© Angélique 2007 - n°176
Icône format 21x30 cm - tempéra sur bois
détail du visage et des tissus
" Une femme sainte priant ", voici le thème de ma nouvelle icône.
© Angélique 2007 - n°174
Icône format 21x30 cm - tempéra sur bois
détail
Une larme matérialise tout le malheur et la méchanceté du monde.
© Angélique 2007 - n°171
Icône format 15x21 cm - tempera sur bois
La vierge porte l'enfant tendrement enlacé,
L'enfant semble chercher refuge auprès de celle qui entrevoit déjà sa passion.
Elle l'enveloppe de son affectueuse et maternelle protection.
La tradition interprète cet instant comme le moment où l'enfant révèle à sa mère le mystère de la mort et de la résurrection.
© Angélique 2007 - n°156
Icône format 26 x 29 cm - tempera sur bois
Cette icône restera dans mon esprit. En effet, j'ai très légèrement modifié les canons de l'esthétique symbolique de ce tableau.
Une connaissance m'avait suggéré de lui soumettre une Vierge souriante.
Et cela m'a attiré.
détail des visages
© Angélique 2002 - n°111 - détail des visages
Icône format 26 x 21 cm - tempera sur bois - Luxembourg
Les couleurs des vêtements dans l’icône ont une signification spécifique.
Un iconographe doit respecter la tradition et ne pas prendre d'initiative de changer ou bien d'enlever une couleur s'il ne connaît pas sa signification car cette dernière est importante dans l'interprétation iconographique.
© Angélique 2002 - n°113
Icône format 26 x 21 cm - tempera sur bois - Luxembourg
Le Saint nom de Jésus :
Quelques temps après le déluge, les hommes ayant effacé de leur cœur la loi naturelle pour se livrer à l’idolâtrie et à toutes sortes de vices, Dieu choisit Abraham pour être le père d’une nation où il fût connu et adoré. Il lui prescrivit, pour signe de son alliance, la circoncision, usage établi chez plusieurs peuples orientaux, et ordonna que ce rit s’observât religieusement dans toute sa postérité. Notre Seigneur se soumit à ce précepte rigoureux.
Le huitième jour après sa naissance, il voulut recevoir dans sa chair innocente et divine la marque de l’homme pêcheur, pour nous apprendre qu’il n’était pas venu détruire la loi, mais l’accomplir. En ce même jour, selon la coutume des Juifs, on lui donna le nom de Jésus, qui veut dire Sauveur.
Il était bien juste que, commençant alors plus sensiblement les fonctions de rédempteur du genre humain, en répandant les prémices du sang précieux que, plus tard, il verserait entièrement sur la croix pour le salut du monde, il reçût un nom qui ne pouvait convenir qu’à lui seul, puisque, dans ceux qui le portèrent auparavant, il n’avait été qu’une simple qualification extérieure et temporaire.
Ce fut pour le récompenser de cet excès d’humiliation, de cet anéantissement et de son obéissance jusqu’à la mort de la croix, que, selon l’Apôtre, Dieu même lui donna ce nom, qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers. Aussi l’église a t-elle cru devoir autoriser une fête spéciale en son honneur, fête dont la solennité a été fixée au deuxième dimanche après l’Epiphanie.
Pratique : Invoquez souvent le saint nom de Jésus, surtout dans vos tentations.
icône format 10 x 17 cm - tempera sur bois - Tassin (69) France
En 1683, les Turcs, poursuivant toujours leurs projets d’envahissement, s’étaient avancés jusque sous les murs de Vienne.
A la vue d’une armée de cent cinquante mille hommes, la consternation se répandit dans la ville, et l’empereur Léopold 1er s’enfuit avec toute sa cour. Malgré la vigoureuse défense que faisaient les assiégés, il ne fallut rien moins qu’une suite de miracles pour les sauver d’une perte inévitable.
Le Ciel les accorda aux prières de Marie. Le jour de sa glorieuse Assomption, comme on l’invoquait avec ardeur, le feu, qui avait déjà fait de grands ravages, allait gagner l’arsenal et ouvrir les portes à l’ennemi, lorsque les flammes s’arrêtèrent tout à coup et laissèrent le temps d’enlever les poudres.
Cependant Sobieski, roi de Pologne, arrivait avec une troupe d’élite, et, ayant joint les autres auxiliaires dans l’octave de la Nativité, il se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu’il voulut servir lui-même, ayant tout le temps les bras en croix, hors les moments où le prêtre avait besoin de son ministère. Après y avoir communié, après s’être mis sous la protection de la Mère de Dieu et avoir reçu la bénédiction, qui fut donnée à toute l’armée, ce prince se leva, et dit tout haut : Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et l’assistance de la très sainte Vierge.
Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs, frappés d’une terreur panique, prirent la fuite dans le plus grand désordre. On trouva parmi les dépouilles le grand étendard de Mahomet, qui fut envoyé au pape Innocent XI.
En mémoire de cet événement, ce pape institua la fête du saint Nom de Marie, et en fixa la célébration au dimanche dans l’octave de la Nativité.
Pratique: Invoquez souvent le nom de Jésus, de Marie et de Joseph.
détail des visagesCet icône de petit format, m'a apporté une grande satisfaction, du fait de la finesse des éléments graphiques que j'ai du mettre en place. Exceptionnellement, elle a été placée dans un cadre artisanal doré que j'avais rapporté du Pérou. L'ensemble donne une touche originale mais tout à fait cohérente.
icône format 26x21 cm - tempera sur bois - Nancy - France
Compagnon de Saint Paul, chrétien d'origine juive et de culture grecque, Sylvain est désigné par l'église de Jérusalem pour une mission à Antioche avec Paul. Les Actes des Apôtres le présentent comme un personnage connu et estimé, possédant des dons prophétiques. Il parcourt ensuite l’Asie Mineure et se rend avec Paul en Macédoine. Là, ensemble ils connaîtront la prison, mais, citoyen romain, comme Paul, ils seront libérés avec les excuses des autorités. Ils se retrouveront à Corinthe. Il est cité comme l’un des auteurs des premiers textes de saint Paul : les épîtres aux Thessaloniciens. Selon une tradition, Sylvain aurait aussi évangélisé la Gaule, et en particulier le Berry où sont conservés ses reliques. Il y aurait opéré de nombreux miracles et des guérisons qu’on continue encore de venir lui demander sur son tombeau à Levroux (Cher). Fête le 13 juillet.
Pratique : Ayez une haute estime pour les choses saintes.
icône format 25,6x34 cm - Tempera sur bois - Faulquemont - France Saint Vincent, l’un des plus illustres martyrs de Jésus Christ, naquit à Saragosse, en Espagne. L’Espagne avait alors pour gouverneur Dacien, un des plus cruels persécuteurs qu’ait jamais eus l’église, lequel voulant faire de Valère et de Vincent les premières victimes de sa fureur contre les chrétiens, les fit arrêter. Ils restèrent longtemps exposés, dans une horrible prison. Vincent fut réservé pour tous les genres de tortures que peut imaginer la cruauté la plus raffinée. Il expira âgé de vingt-deux ans, l'an 304. Pratique : Montrez-vous généreux et fort dans les petites choses, afin de vous aguerrir pour les grandes occasions.
icône format 32 x 23 cm - tempera sur bois - Metz - France
Georges appartient aux saints guerriers les plus connus; mais son personnage historique est si peu affirmé qu'il est plutôt la personnification des rêves vers un idéal chevaleresque.
En Palestine et dans l'Egypte copte, il fit très tôt l'objet d'un culte, alors qu'en Occident il fallut attendre les Croisades qui donnèrent une vigoureuse impulsion à la vénération dont il fut alors l'objet, bien qu'avant il existât des églises portant son nom.
La vie de Georges contient aussi toute une série de scènes qui sont communes aux autres saint guerriers. La plus connue, qui est souvent représentée sur les icônes, est le combat avec le dragon.